vendredi 8 octobre 2010

L’amour est à la lettre A - Paola Calvetti



Lors d'un week-end parisien et d'une catastrophique (pour mon porte monnaie!) virée dans une librairie, j'ai craqué sur ce livre : pour sa couverture (ça c'est mon truc, je me laisse souvent séduire par les premières de couverture des bouquins...), la structure épistolaire du roman et deux de ses thèmes : amour et livres!

L'histoire donc est celle d'Emma, une milanaise romantique qui a décidé de changer de vie et d'ouvrir une librairie spécialisée dans les livres consacrés à l’amour. Divorcée et mère d'un ado, elle retrouve un jour Federico, son grand amour de jeunesse. Federico est architecte et vit à New York avec sa femme et sa fille. Emma et Federico entament une relation épistolaire secrète...

J'ai tout de suite trouvé Emma attachante et tout un tas de petits détails m'ont fait me sentir bien en compagnie de ce livre. J'ai découvert ou redécouvert de nombreux auteurs et romans d'amour.

Mais j'ai souvent lu en vitesse les lettres de Federico qui parlent essentiellement et parfois trop longuement d'architecture!

Et surtout je me suis beaucoup ennuyée sur la fin, trainante et un peu "facile" à mon goût...

mardi 20 juillet 2010

Meurtre dans un jardin indien – Vikas Swarup


Tout commence par le meurtre de Vivek Rai : il est assassiné d'une balle en plein cœur lors d'une réception chez lui. Six personnes en possession d'une arme à l'arrivée de la police sont arrêtées. Il y a Mohan Kumar, un bureaucrate fraîchement retraité possédé par l'esprit de Gandhi; Shabnam Saxena, l'actrice la plus célèbre et la plus sexy de Bollywood; Eketi, un petit aborigène de l'île La Petite Adaman; Munna Mobile, un gamin des rues voleur de téléphones portables;  Jagannath Rai, un politicien véreux, le père de la victime; et enfin, Larry Page, un américain venu en Inde pour épouser sa fiancée rencontrée sur Internet.

Ces personnages sont attachants, détestables ou hallucinants, voire hallucinés!

J'ai bien aimé l'organisation du roman en grandes parties : une présentation des suspects, de leur vie, puis une partie sur leurs mobiles et une sur les preuves pouvant être retenues contre eux et enfin la découverte de la vérité.

J'ai d'abord eu un peu de mal à entrer dans l'histoire; d'abord parce que je suis peu familiarisée avec la culture et le vocabulaire indiens et qu'il m'a fallu un petit temps d'adaptation; ensuite parce que je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire du premier personnage présenté (le bureaucrate possédé par l'esprit de Gandhi!) .
Mais une fois tout ça dépassé mon plaisir de lecture est allé crescendo avec le suspense de l'histoire et les connexions liant les personnages entre eux et avec la victime.

Une autre originalité du roman qui m'a bien plu, l'emploie de procédés narratifs différents en fonction du personnage : c'est donc un narrateur qui nous présente l'itinéraire du bureaucrate et de l'aborigène; on découvre la vie de la star bollywoodienne grâce à son journal intime; l'Américain et le voleur nous racontent eux-mêmes leur parcours; enfin, ce sont les conversations téléphoniques du ministre qui nous en apprennent un peu plus sur ce politicien...

Et je continue donc mes lectures indiennes avec Le seigneur de Bombay emprunté chez mon bibliothécaire préféré!

dimanche 6 juin 2010

Les bleus...

Pendant les trente premières années de ma vie, j'ai suivi les conseils de ce cher Albert : « La vie c'est comme la bicyclette il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.» J'ai donc pédalé; je peinais un peu dans les côtes et me la coulais douce dans les descentes, d'abord en groupe puis un peu seule et enfin à deux. J'aimais tellement ce voyage là : les paysages étaient magnifiques, l'air était agréablement frais et parfumé, un beau poupon roux nous avait rejoint au détour d'un virage, les routes à venir étaient prometteuses...

Avons-nous été grisés par la vitesse, aveuglés par la beauté des paysages ou encore trop pressés de découvrir les chemins qui se présentaient à nous? Toujours est-il qu'à un carrefour nous nous sommes oubliés et il a pris la route de gauche, nous laissant emprunter, le poupon et moi, celle de droite. J'ai mis pied à terre pour attendre mon compagnon de voyage; mais sa route lui plaisait, il l'a suivie avidement et je suis restée sur le bas côté. Alors il m'a fallu poser le vélo le temps de reprendre des forces et de trouver le courage d'affronter cette nouvelle voie en tête à tête avec notre poupon. Les premiers coups de pédales ont été balbutiants et laborieux, mais peu à peu j'ai trouvé mon tempo, mon équilibre...

Un beau jour, un cycliste a croisé ma route et nous avons décidé de faire ce qu'il restait de chemin ensemble. Mais il s'arrêtait souvent espérant voir son ancienne compagne de voyage le rattraper; il faisait demi-tour, ne trouvait pas son bonheur, revenait dans ma direction. Je mettais pied à terre pour qu'il fasse ce chemin à son rythme. Mais il allait chaque fois un peu plus loin en arrière et mettait de plus en plus de temps à me rattraper. Chaque nouvelle attente était plus longue que la précédente et battue par une pluie de plus en plus ardente. A chaque fois je tombais et me retrouvais avec des bleus sur le cœur. Quelques larmes décoloraient les bleus et je repartais pour soutenir mon compagnon, l'aider à avancer.

Puis il y a la chute de trop, celle dont on ne pense pas pouvoir se remettre; celle qui laisse des bleus, que même les larmes ne peuvent plus adoucir. Mais il y a le poupon, alors je suis remontée sur la bicyclette et je me suis mise à pédaler, avec tous mes bleus qui font encore mal, mais surtout la ferme intention de ne plus jamais perdre mon équilibre...

dimanche 18 avril 2010

Le gang des mégères inapprivoisées ou comment kidnapper un mari quand on n'a rien pour plaire - Tom Sharpe


Prenez une famille de femmes au physique ingrat et au caractère antipathique qui ont pour habitude de kidnapper leurs maris.
Ajoutez-y les Burnes : Horace, le père, banquier, Véra, la mère, passionnée de romans à l'eau de rose et leurs fils unique Edmond; et les Ponson, Albert, escroc, frère de Véra et sa femme, Belinda, née Grope.
Assaisonnez le tout de dialogues de sourds hallucinants et de quelques scènes rocambolesques.
Savourez!

J'ai passé un bon moment en compagnie de ce roman. J'ai particulièrement aimé le récit des origines de la famille Grope et les interventions policières!

Seul bémol, la fin qui m'a un peu laissée sur ma faim!

Je t'aime - Elen Lescoat/Bénédicte Carboneill


C'est le livre de chevet de ma princesse en ce moment. Il s'agit d'un petit album tout en douceur, de la couverture aux illustrations. On y découvre les interrogations de Rose au sujet de l'amour, celui de ses parents, de sa grand-mère et de son amoureux, Hugo...Quelques jolies phrases qui expliquent ce sujet abstrait et pas toujours simple (et pas seulement pour ma puce...). Une petite chose cependant m'a un peu gêné dans l'histoire : quand Rose questionne son papa, il rentre du travail et quand elle cherche sa maman pour l'interroger à son tour celle-ci se trouve...dans la cuisine! Cherchez l'erreur!

samedi 27 mars 2010

Maybe Next Year - Milow


Milow, c'est le chanteur belge qui a repris en version folk "Ayo Technology", de 50 Cent. J'ai écouté en boucle son album éponyme l'été dernier. Il s'agit ici d'une version live...que je vais écouter en boucle ce printemps.
Ses chansons sont des histoires qui parlent de départs, de regrets, de rêves... Certaines me laissent au bord des larmes à chaque fois.
Les mélodies sont douces et tendres, portées par la guitare acoustique et un peu de piano.
Mais ce qui me plaît le plus, c'est sa voix un peu fêlée, chaleureuse et sensuelle. Pour cette version live, les voix féminines sont plus présentes et se marient agréablement à la sienne.

lundi 22 mars 2010

Une mort esthétique - P.D. James





Ce roman policier permet aux habitués de l'auteur (ce qui n'est pas mon cas!) de retrouver un trio d'enquêteurs : Adam Dalgliesh (commandant pour Scotland Yard et poète à ses heures) et ses deux collaborateurs, Kate Miskin et Francis Benton-Smith.
Ils se retrouvent dans le Dorset pour résoudre une affaire de meurtre, celui de Rhoda Gradwyn; cette célèbre journaliste d'investigation avait choisi un éminent chirurgien esthétique, Chandler-Powell et sa clinique privée, Cheverell Manor, pour faire disparaître une cicatrice. Si l'opération fût un succès, on ne lui laissa pas le temps de profiter de son nouveau visage puisqu'elle fut retrouvée morte le lendemain matin. Une fois les enquêteurs sur place, les choses se compliquent avec une deuxième mort suspecte.

Ce que je retiens essentiellement de ce roman est l'ambiance, le cadre de l'intrigue : un magnifique manoir, de charmants cottages, la campagne anglaise en hiver, des feux de cheminée, la légende de Mary Keyte...

Les personnages ont de l'ampleur, du caractère, un passé adroitement dévoilé, ou non.

Si ce roman ne m'a pas empêché de dormir, j'ai eu plaisir à le réouvrir pour le déguster accompagné d'une bonne tasse de thé!

vendredi 19 mars 2010

Mes (presque) premiers pas dans la blogosphère!

Je lis, parfois un peu, souvent beaucoup. J'ai une vie, parfois normale, souvent en vrac. J'ai donc au moins des lectures à partager, peut-être plus. C'est l'idée de mon conseiller personnel. Je vais essayer de m'y tenir mais je ne promets rien.

Je me suis tue - Mathieu Menegaux

Poignant et bouleversant! J'ai du mal à trouver les mots mais je sais que les émotions, les questionnements soulevés par ce roman vont m...